
Ecoute la pluie tomber
Olivia Ruiz
J.C LattĂšs
Descriptif :
Marseillette, 1977. Dans le cafĂ© qui lâa accueillie, Ă©touffĂ©e, puis rĂ©vĂ©lĂ©e, Carmen pleure sa niĂšce chĂ©rie. Ă plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changĂ© sa vie.
Ceux qui lâont fait plonger, lâont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et Ă©couter ses dĂ©sirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de lâexil mais refuse de suivre la route.
Parce quâaprĂšs tant dâĂ©preuves, Carmen aussi veut sâinventer un destinâŠ
Dâune hacienda prĂšs de TolĂšde Ă la prison madrilĂšne de Ventas oĂč le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments dâune histoire qui sâentremĂȘle Ă la grande, oĂč lâamour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.
Mon avis :
đ đ đ đ / 5
Marseillette, 1977, Carmen pleure Cali sa niĂšce adorĂ©e. L’occasion pour elle de se remĂ©morer sa vie et les rencontres qu’elle a pu faire jusque lĂ .
Nous partageons alors le quotidien du cafĂ©, centre nĂ©vralgique de Marseillette. Mais aussi le quotidien de Carmen et son besoin d’Ă©mancipation. Elle veut fuir ses soeurs, fuir ce cocon familial oppressant, fuir en Espagne Ă la recherche d’un semblant de libertĂ©. Mais tout ne sera que dĂ©sillusion.
Avec des figures fĂ©minines trĂšs marquantes, nous retrouvons avec plaisir les protagonistes de La commode aux tiroirs de couleurs. Ici l’histoire est centrĂ©e sur Carmen, la soeur de Rita.
J’aime beaucoup le style d’Ă©criture d’Olivia Ruiz mais j’aurai aimĂ© que certains personnages secondaires soient plus Ă©toffĂ©s (peut-ĂȘtre dans un autre roman…)
Un roman qui mĂȘle traditions, dĂ©racinement et reconstruction de soir.
Une belle histoire à découvrir.
Bonne lecture !!!
Je ne savais pas que La commode aux tiroirs de couleurs qui me tente pas mal avait une suite !
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