
La vérité sur la lumière
AUÐUR AVA ÓLAFSDÓTTIR
Editions Zulma
Descriptif :
Issue d’une lignée de sages-femmes, Dýja est à son tour « mère de la lumière ». Ses parents dirigent des pompes funèbres, sa sœur est météorologue : naître, mourir, et au milieu quelques tempêtes.
Alors qu’un ouragan menace, Dýja aide à mettre au monde son 1922e bébé. Elle apprivoise l’appartement hérité de sa grand-tante, avec ses meubles vintage, ses ampoules qui clignotent et un carton à bananes rempli de manuscrits. Car tante Fífa a poursuivi l’œuvre de l’arrière-grand-mère, insérant les récits de ces femmes qui parcouraient la lande dans le blizzard à ses propres réflexions aussi fantasques que visionnaires sur la planète, la vie – et la lumière.
Sous les combles, un touriste australien semble venu des antipodes simplement pour faire le point. Décidément, l’être humain est l’animal le plus vulnérable de la Terre, le fil ténu qui relie à la vie aussi fragile qu’une aurore boréale.
Mon avis :
📖 📖 📖 / 5
En 2013, Les Islandais ont élu le plus beau mot de leur langue. Il s’agit de « ljósmóðir » soit « sage-femme » qui signifie littéralement « mère de la lumière ».
Dans la famille de Domhildur le métier de sage-femme est transmis de génération en génération. Dýja tient son métier de sa grande-tante Fífa. Elle hérite également de l’appartement de cette dernière ainsi que son contenu assez éclectique, dont un carton à bananes avec de nombreux manuscrits écrit par Fífa. Au travers de ces écrits les thèmes de la nature et de l’écologie sont largement abordés. Ces manuscrits ont des contenus très disparates. Selon Dýja, sa tante tentait de comprendre l’être humain.
Un roman qui a tendance à une réflexion philosophique sur la comparaison entre l’homme et l’animal, et entre l’humain et la nature.
L’auteure nous transporte encore une fois avec grâce dans son univers.
Bonne lecture !!!
Je le note notamment pour un challenge littéraire et la comparaison homme/animaux…
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